Safe Sport

Section 4 - Protection de l’athlète et de l’entraîneur

4.1    Règle des deux
La PGA du Canada exige que la " règle des deux " soit respectée par toutes les personnes en autorité qui interagissent avec des participants vulnérables, dans la mesure du possible. La " règle des deux " est une directive visant à protéger les entraîneurs et les membres et apprentis de la PGA du Canada afin qu'ils ne se retrouvent jamais seuls en tête-à-tête avec un mineur. 

La PGA reconnaît que le respect de la " règle des deux " peut ne pas être possible dans certains cas, compte tenu de la dynamique de la participation au golf et de l'entraînement au golf. Dans la mesure du possible, les personnes en autorité doivent faire tous les efforts raisonnables pour être dans des espaces ouverts et observables lorsqu'elles travaillent avec des mineurs. 

Le respect de la "règle des deux" implique l'adhésion aux directives suivantes:

a)    Dans la mesure du possible, l'environnement d'entraînement doit être visible et accessible afin que toutes les interactions entre les personnes en autorité et les participants vulnérables soient observables.
b)    Les situations privées et individuelles qui ne sont pas observables par un autre adulte ou un athlète doivent être évitées dans toute la mesure du possible. 
c)    Un participant vulnérable ne peut être seul sous la surveillance d'une personne en autorité, à moins d'avoir obtenu au préalable la permission écrite de son parent ou de son tuteur.
d)    Les personnes en autorité ne peuvent inviter ou héberger des participants vulnérables à leur domicile sans l'autorisation écrite des parents ou des tuteurs ou sans que les parents ou les tuteurs aient connaissance de la visite.
e)    Si une personne en autorité et un participant vulnérable prévoient être éloignés d'un autre professionnel, apprenti, candidat ou participant de la PGA du Canada pendant une longue période (par exemple, ils seront ensemble sur le terrain de golf), ils doivent informer une autre personne en autorité de l'endroit où ils vont et de la date prévue de leur retour. Les personnes en autorité doivent toujours être joignables par téléphone ou par message texte.

4.2    Communication
Pour la communication sous quelque forme que ce soit entre les personnes en autorité et les athlètes, les directives suivantes doivent être suivies:

a)    Les personnes en autorité ne peuvent envoyer des textos, des messages directs sur les médias sociaux ou des courriels à des athlètes individuels que lorsque cela est nécessaire et uniquement pour communiquer des informations liées aux questions et activités de l'équipe (par exemple, des informations non personnelles).
b)    La communication individuelle avec un athlète doit rester sur un ton professionnel. La communication entre les personnes en autorité et les athlètes de nature personnelle doit être évitée. Si une telle communication personnelle est inévitable, elle doit être enregistrée et disponible pour examen par une autre personne en autorité et/ou par le parent/tuteur de l'athlète (c'est-à-dire si l'athlète est un participant vulnérable).
c)    Les parents/tuteurs peuvent demander que leur enfant ne soit pas contacté par une personne en autorité par le biais de toute forme de communication électronique et/ou peuvent demander que certaines informations concernant leur enfant ne soient pas diffusées par le biais de toute forme de communication électronique.
d)    Toute communication entre une personne en autorité et les athlètes doit se faire entre 6h00 et minuit, sauf si des circonstances atténuantes le justifient.
e)    Les communications concernant la consommation de drogues ou d'alcool ne sont pas autorisées, à moins que la communication ne concerne les politiques interdisant cette consommation.
f)    Les communications ne peuvent pas inclure un langage, une imagerie ou un contenu sexuellement explicite.

4.3    Voyage
Pour les voyages impliquant des personnes en autorité et des athlètes, le respect des directives suivantes est requis:

a)     Les équipes ou groupes d'athlètes doivent voyager avec au moins deux personnes en autorité, dans la mesure où le budget et les circonstances logistiques le permettent.
b)     Si deux personnes en autorité ne peuvent pas être présentes, des efforts raisonnables doivent être faits pour compléter la supervision par des parents ou d'autres bénévoles.
c)     Dans la mesure du possible, une personne en autorité ne doit pas conduire un véhicule seule avec un athlète, à moins que la personne en autorité ne soit le parent ou le tuteur de l'athlète. 
d)     Une personne en autorité ne doit pas partager une chambre d'hôtel avec un athlète, à moins que la personne en autorité ne soit le parent, le tuteur ou le conjoint de l'athlète.
e)     La vérification des chambres ou des lits pendant les séjours de nuit doit être effectuée par deux personnes en autorité. 
f)     Pour les voyages de nuit où les athlètes doivent partager une chambre d'hôtel, les colocataires doivent être d'un âge approprié (par exemple, à environ deux ans l'un de l'autre) et de la même identité sexuelle.

4.4    Vestiaires/ zones d’habillage
Pour les vestiaires, les zones d'habillage et les autres espaces de réunion fermés, il faut respecter les directives suivantes:

a)     Les interactions entre les personnes en autorité et les athlètes ne doivent pas avoir lieu dans une zone où l'on peut raisonnablement s'attendre à ce que la vie privée soit respectée, comme un vestiaire, des toilettes ou une zone d'habillage. Un deuxième adulte doit être présent pour toute interaction nécessaire entre un adulte et un athlète dans une telle zone.

4.5    Photographie / Vidéo
Pour toute photographie ou vidéo d'un athlète, il faut respecter les directives suivantes:

a)     Les photographies et les vidéos doivent être prises à la vue du public. Le contenu doit respecter les normes de décence généralement acceptées et être à la fois approprié et dans le meilleur intérêt de l'athlète.
b)     L'utilisation d'appareils d'enregistrement dans tout endroit où il existe une attente raisonnable de respect de la vie privée - comme les vestiaires ou les toilettes - est strictement interdite.
c)     Si le contenu mettant en vedette un athlète est destiné à être utilisé sur une forme quelconque de média public, un formulaire de consentement à l'image doit être rempli avant que le contenu soit enregistré.

4.6    Contact physique
Certains contacts physiques entre les personnes en autorité et les athlètes peuvent être nécessaires pour diverses raisons, y compris, mais sans s'y limiter, l'enseignement d'une compétence ou le traitement d'une blessure. Pour le contact physique, l'adhésion aux directives suivantes est requise:

a)     La personne en autorité doit toujours demander à l'avance à l'athlète la permission d'établir un contact physique et lui expliquer clairement où, pourquoi et comment le contact physique aura lieu. La personne en autorité doit préciser qu'elle demande à toucher l'athlète et qu'elle n'exige pas de contact physique. 
b)     Dans les cas fréquents, un contact physique fortuit pendant une séance d'entraînement n'est pas considéré comme une violation de la politique. 
c)     Le contact physique non essentiel ne peut être initié par la personne en autorité. Il est reconnu que certains athlètes peuvent initier un contact physique non essentiel, comme une accolade ou un autre contact physique avec une personne en autorité pour diverses raisons (par exemple, pour célébrer ou pleurer après une mauvaise performance). Ce contact physique doit toujours avoir lieu dans un environnement ouvert et observable.

4.7    Dépistage 
Tous les candidats qui se joignent à la PGA du Canada doivent passer avec succès une vérification des antécédents Sterling. Sur une base de rotation de trois ans, tous les professionnels et apprentis de la PGA du Canada devront compléter une vérification des antécédents Sterling afin de s'assurer qu'ils ne font l'objet d'aucune accusation criminelle contraire au code de conduite professionnelle et à la politique de sécurité dans le sport de la PGA. Un comité peut être constitué par la PGA du Canada pour examiner les cas particuliers et les exemptions à cette section de la politique.